Compte tenu des concepts de stockage et en fonction du scénario retenu, il est envisagé que les verres confinant les radionucléides issus du retraitement des combustibles irradiés subissent une étape d’altération par la vapeur d’eau avant qu’ils ne soient altérés par l’eau du site.

Le sujet de thèse proposé vise à approfondir la connaissance des mécanismes d’hydratation, de re-condensations et de précipitations de phases secondaires entraînant la formation d’une couche hydratée à la surface du verre lors de son altération en phase vapeur, mécanismes moins bien connus que ceux étudiés lors de l’altération en milieu aqueux saturé.

Cette étude traitera plus particulièrement le verre français de référence SON68 via des expériences de laboratoire, de caractérisations du solide après altération, et de modélisation géochimique. Les interactions entre les constituants de la barrière ouvragée (acier, argile) et le verre nucléaire seront également étudiées.